Chantier sur Loire

C'est pas le tout de chauffer, il faut isoler, et pas qu'un peu ! De l'isolant on en a eu partout pendant des mois, ça prend une place folle... Et ce n'est pas fini, on en a garder un peu (à suivre).

Nous voici à la pose du conduit et du poêle. Et il est temps ! Nous sommes arrivés à la fin du mois d'octobre et les premières gelées blanches ont déjà pointées le bout de leurs nez. Encore une fois seule Anne passe dans le conduit... Quel plaisir que de profiter de la chaleur du feu quand il fait froid dehors ! Nous n'avons pas attendu pour faire mijoter un petit dessert aux pommes sur le poêle. C'est une belle étape franchie, pourtant la liste des choses à faire pour finir ce coin douillet est longue : pose des fenêtres, jointoyage des ardoises, badigeon de finition, ponçage des poutres, parquet, etc.

Après le gros-œuvre, un peu de finition. Ici nous avons décidé de récupérer le torchis du plancher que nous avons déposé au niveau de la future salle de bain pour le réutiliser comme enduit terre crue derrière le poêle. La terre ayant des propriétés très intéressantes dans l'habitat cela nous permet de conserver au maximum ces dernières, en minimisant les variations et l'impact de nos interventions sur l'ensemble de la maison. Un badigeon viendra surement en couche de finition, il faudra surtout que nous arrivions à trouver et fabriquer la couleur qui nous convient.

On peut voir ici le coffrage et le coulage du linteau en béton allégé. En attendant d'en avoir besoin pour allumer le feu, les vieux journaux ont servi à faire le joint entre le coffrage et les murs, efficace. Seule Anne pouvait passer dans le conduit pour couler le ciment par le dessus, une épreuve ! On notera que nous avons fait ça pendant que le reste du monde regarda une certaine finale...

Un petit instant de poésie s'est produit à la découverte de cet assemblage, (qui doit probablement avoir au moins 150 ans...) et de ce bout de chêne qui a été façonné avec la maison.

Cet été nous avons lancé l'installation du poêle à bois en prévision des saisons froides. Ce chantier s'est avéré bien plus complexe et éprouvant que ce que nous avions pu imaginer... D'abord il a fallut casser la cheminée existante tout en préservant et en consolidant le conduit. Nous avons donc repris les charges de ce dernier avec une dalle légère en pouzzolane qui nous a aussi permis de réduire l'ouverture. (Il est possible que nous ayons dégager au moins deux tonnes de gravats rien que pour cette cheminée (trois passages en déchetterie, bon débarras !))